• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Avant propos : Joueuse assidue du jeu de rôle "Cyberpunk", j'ai décidé de romancer en partie les aventures qu'a pu vivre mon personnage. Je vous livre donc ici le commencement d'un début.</o:p>

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    1 - Angel

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    Sa voix rauque venait se briser sur les rifs froids de sa guitare. De ce mélange résultait une douce mélopée sensuelle et chaude, comme les paroles languissantes qu’elle servait. Dans ces moments là, tout en elle respirait la féminité, la sensualité, la douceur et la force ; une communion doucement épicé, sucré et forte : un enchantement touchant à l’exotisme. Son corps dansait dans un mouvement lent et suggestif. Plus qu’incarner la séduction, elle était La séduction, son essence la plus pure. Chaque soir, depuis une semaine qu’il était entré dans ce bar à la mode, il revenait s’abreuver au son magique et envoûtant de sa voix, de son rythme. Il se sentait incapable de décoller les yeux de la scène pendant le temps où elle chantait de peur que, son regard parti, la créature fantastique ne disparue. Que n’aurait-il donc pas donner pour sentir le parfum de son cou, de sa nuque ! Son fantasme le plus grand était devenu celui de toucher sa peau, cette peau qu’il imaginait d’une douceur incomparable et irréelle. Ce soir là pourtant, il sentait qu’il pouvait la saisir, même l’espace d’un instant, il se donnerait les moyens de ce moment d’éternité. Il commanda un second verre, elle entamait sa dernière chanson. Elle portait une robe courte, couleur argent brillant qui mettait en valeur sa poitrine généreuse et lourde ; ses jambes portaient des bas de soie transparents qui galbaient à merveille ses jambes parfaites. Ses cheveux brun, artistiquement emmêlés tombaient ça et là avec une grâce infinie. En la voyant chanter ainsi, les yeux mi-clos, il sentait le désir le consumer et, passant trop près de lui, la serveuse lui jeta un coup d’œil mutin. Il lui répondit par un sourire absent, les yeux toujours rivés sur l’objet de son fantasme. Il avait envie d’elle, une envie éprouvante et sauvage, tel l’appel du grand large, une promesse toujours plus tentante. Après un salut rapide à la salle, elle disparut. Rien ne subsistait d’elle après son départ et pourtant il pouvait encore s’imaginer la voir bouger, presque saisir son essence. Il se leva, régla ses consommations et chercha les toilettes du regard.

    Alors qu’il s’apprêtait à prendre l’escalier près du comptoir, une fusillade éclata dans son dos, violente et bruyante, une « amante » qu’il ne connaissait que trop bien. Immédiatement il plongea au sol. C’était bien le moment de tout canarder tient ! Enfin, une soirée comme tant d’autre à Nightcity ! Cette sirène devait vraiment lui avoir embrouillé le cerveau pour qu’il oublie cet état de fait. Avec une rage résolue, il sorti son arme de son étui et débloqua la sécurité. De son autre main, simultanément, il s’assura des trois chargeurs qu’il avait apportés avec lui. Il commençait à viser les nouveaux arrivants, cherchant le plus sur moyen de se dissimuler à leurs regards. Cependant, quelque chose dans l’accoutrement trop « bleu » des assaillants lui fit penser que ce n’était pas une de ces habituelles séances de politesses comme aiment en échanger les gangs du coin, le vendredi soir venu. Il remarqua qu’un petit groupe bleu allait vers la scène. Autant par curiosité que pour augmenter son palmarès qui s’élevait déjà à près de la moitié des agresseurs, il se décida à les suivre à distance raisonnable.

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    -          Il nous faut la guitare ! Tuer la fille ou faites ce que bon vous semble avec, rien à foutre ! Il nous faut juste cette satanée guitare ! Compris !

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    Pour seule réponse à cette invective, le chef des bleus eu droit à un cri rauque en signe d’approbation, entremêlés de rires, sans doute à cause des allusions faites à la chanteuse. Une rage nouvelle venait de l’assaillir. Il devait sauver cette fille parce que quand il avait décidé de s’approprier quelque chose, personne d’autre ne devait l’avoir. Après tout, même sans être en zone de combat, il faisait sa propre loi et, jusqu’à présent, il s’en était plutôt bien sorti et surtout, il était resté en vie. De toutes façons, à cette heure, les City Cops ne débarqueraient pas avant une heure, voire pas du tout. Un laps de temps qu’il jugea nécessaire pour en terminer avec ses drogués. Il s’assura donc son viseur et d’une balle rapide tua un des sbires et en blessa un autre. Passant près de se dernier, il l’acheva d’une balle dans la tête. Il ne restait plus que trois hommes qui tambourinaient à l’unique porte de la loge, qu’il avait aperçut de l’angle du couloir où il se trouvait.

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    Elle rentra dans sa loge et, poussa un soupire las. Encore un vendredi soir où le concert n’aura draguer que quelques poivrots moins là pour la musique que pour boire et la regarder. Elle rêvait tant d’une loge belle, bien éclairée, dans laquelle il y aurait des fleurs déposée pour elle, de belles tenues sexy à volonté, une salle pleine de fans s’époumonant sur ses chansons... Même si son image l’avait toujours préoccupée, elle trouvait son rock de très bonne qualité et avait espérer qu’au fil de ces prestations diverses, quelqu’un la remarquerait. Elle posa délicatement la guitare qu’on lui avait prêtée ce soir-là. Elle lui avait donné pleine satisfaction et, dans un mouvement de tendresse, la caressa. A peine eut-elle décidé de ranger ses affaires qu’elle entendit tambouriner violemment à la porte de sa loge. Elle avait bien entendu du bruit mais, quoi d’inhabituel à cela dans un bar, un vendredi soir, tard. Elle ne pris cependant pas le temps de s’interroger et, mue par l’instinct, se rua sur son manteau et se saisit de son Nova City Gun qui ne la quittait jamais, où presque. Alors qu’elle se plaquait à terre, des coups de feu retentir et brisèrent le bois de la porte de sa loge miteuse. Puis, un assourdissant silence s’installa l’espace de quelques secondes. La porte s’ouvrit et, un homme grand apparu devant elle, toujours allongé au sol, arme aux poings, prête à tirer.

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    -          Bons réflexes ! Aller maintenant, il faut sortir de là ! 

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    Elle le regarda surprise. Il avait parlé d'une voix sourde. Son allure de tueur, avec son long manteau de Kevlar noir l’effrayait à moitié mais, sa fermeté ne lui laissa aucun choix. Elle agrippa sa guitare, rangea son flingue et regarda l’homme. Il la jaugea et après un rapide coup d’œil, sans un mot, la pris et la mis sur son épaule tel un sac de linge sale, la guitare en bandoulière et son arme dans l’autre main. Il traversa le couloir en ne prenant pas soin d’enjamber les cadavres qu’il avait semé à peine quelques minutes plus tôt. Elle ferma les yeux et, elle pensa qu’elle pourrait de toute façons s’échapper plus tard, le tout étant de ne pas se faire chopper par les City cops pour le moment. Et apparemment, Il était son unique chance de sortir de là entière et… avec sa guitare.


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