-
Par Trinitysensei le 20 Juin 2006 à 18:12
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Avant propos : Joueuse assidue du jeu de rôle "Cyberpunk", j'ai décidé de romancer en partie les aventures qu'a pu vivre mon personnage. Je vous livre donc ici le commencement d'un début.</o:p>
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1 - Angel
<o:p> </o:p>
Sa voix rauque venait se briser sur les rifs froids de sa guitare. De ce mélange résultait une douce mélopée sensuelle et chaude, comme les paroles languissantes quelle servait. Dans ces moments là, tout en elle respirait la féminité, la sensualité, la douceur et la force ; une communion doucement épicé, sucré et forte : un enchantement touchant à lexotisme. Son corps dansait dans un mouvement lent et suggestif. Plus quincarner la séduction, elle était La séduction, son essence la plus pure. Chaque soir, depuis une semaine quil était entré dans ce bar à la mode, il revenait sabreuver au son magique et envoûtant de sa voix, de son rythme. Il se sentait incapable de décoller les yeux de la scène pendant le temps où elle chantait de peur que, son regard parti, la créature fantastique ne disparue. Que naurait-il donc pas donner pour sentir le parfum de son cou, de sa nuque ! Son fantasme le plus grand était devenu celui de toucher sa peau, cette peau quil imaginait dune douceur incomparable et irréelle. Ce soir là pourtant, il sentait quil pouvait la saisir, même lespace dun instant, il se donnerait les moyens de ce moment déternité. Il commanda un second verre, elle entamait sa dernière chanson. Elle portait une robe courte, couleur argent brillant qui mettait en valeur sa poitrine généreuse et lourde ; ses jambes portaient des bas de soie transparents qui galbaient à merveille ses jambes parfaites. Ses cheveux brun, artistiquement emmêlés tombaient ça et là avec une grâce infinie. En la voyant chanter ainsi, les yeux mi-clos, il sentait le désir le consumer et, passant trop près de lui, la serveuse lui jeta un coup dil mutin. Il lui répondit par un sourire absent, les yeux toujours rivés sur lobjet de son fantasme. Il avait envie delle, une envie éprouvante et sauvage, tel lappel du grand large, une promesse toujours plus tentante. Après un salut rapide à la salle, elle disparut. Rien ne subsistait delle après son départ et pourtant il pouvait encore simaginer la voir bouger, presque saisir son essence. Il se leva, régla ses consommations et chercha les toilettes du regard.
Alors quil sapprêtait à prendre lescalier près du comptoir, une fusillade éclata dans son dos, violente et bruyante, une « amante » quil ne connaissait que trop bien. Immédiatement il plongea au sol. Cétait bien le moment de tout canarder tient ! Enfin, une soirée comme tant dautre à Nightcity ! Cette sirène devait vraiment lui avoir embrouillé le cerveau pour quil oublie cet état de fait. Avec une rage résolue, il sorti son arme de son étui et débloqua la sécurité. De son autre main, simultanément, il sassura des trois chargeurs quil avait apportés avec lui. Il commençait à viser les nouveaux arrivants, cherchant le plus sur moyen de se dissimuler à leurs regards. Cependant, quelque chose dans laccoutrement trop « bleu » des assaillants lui fit penser que ce nétait pas une de ces habituelles séances de politesses comme aiment en échanger les gangs du coin, le vendredi soir venu. Il remarqua quun petit groupe bleu allait vers la scène. Autant par curiosité que pour augmenter son palmarès qui sélevait déjà à près de la moitié des agresseurs, il se décida à les suivre à distance raisonnable.
<o:p> </o:p>
- Il nous faut la guitare ! Tuer la fille ou faites ce que bon vous semble avec, rien à foutre ! Il nous faut juste cette satanée guitare ! Compris !
<o:p> </o:p>
Pour seule réponse à cette invective, le chef des bleus eu droit à un cri rauque en signe dapprobation, entremêlés de rires, sans doute à cause des allusions faites à la chanteuse. Une rage nouvelle venait de lassaillir. Il devait sauver cette fille parce que quand il avait décidé de sapproprier quelque chose, personne dautre ne devait lavoir. Après tout, même sans être en zone de combat, il faisait sa propre loi et, jusquà présent, il sen était plutôt bien sorti et surtout, il était resté en vie. De toutes façons, à cette heure, les City Cops ne débarqueraient pas avant une heure, voire pas du tout. Un laps de temps quil jugea nécessaire pour en terminer avec ses drogués. Il sassura donc son viseur et dune balle rapide tua un des sbires et en blessa un autre. Passant près de se dernier, il lacheva dune balle dans la tête. Il ne restait plus que trois hommes qui tambourinaient à lunique porte de la loge, quil avait aperçut de langle du couloir où il se trouvait.
<o:p> </o:p>
Elle rentra dans sa loge et, poussa un soupire las. Encore un vendredi soir où le concert naura draguer que quelques poivrots moins là pour la musique que pour boire et la regarder. Elle rêvait tant dune loge belle, bien éclairée, dans laquelle il y aurait des fleurs déposée pour elle, de belles tenues sexy à volonté, une salle pleine de fans sépoumonant sur ses chansons... Même si son image lavait toujours préoccupée, elle trouvait son rock de très bonne qualité et avait espérer quau fil de ces prestations diverses, quelquun la remarquerait. Elle posa délicatement la guitare quon lui avait prêtée ce soir-là. Elle lui avait donné pleine satisfaction et, dans un mouvement de tendresse, la caressa. A peine eut-elle décidé de ranger ses affaires quelle entendit tambouriner violemment à la porte de sa loge. Elle avait bien entendu du bruit mais, quoi dinhabituel à cela dans un bar, un vendredi soir, tard. Elle ne pris cependant pas le temps de sinterroger et, mue par linstinct, se rua sur son manteau et se saisit de son Nova City Gun qui ne la quittait jamais, où presque. Alors quelle se plaquait à terre, des coups de feu retentir et brisèrent le bois de la porte de sa loge miteuse. Puis, un assourdissant silence sinstalla lespace de quelques secondes. La porte souvrit et, un homme grand apparu devant elle, toujours allongé au sol, arme aux poings, prête à tirer.
<o:p> </o:p>
- Bons réflexes ! Aller maintenant, il faut sortir de là !
<o:p> </o:p>
Elle le regarda surprise. Il avait parlé d'une voix sourde. Son allure de tueur, avec son long manteau de Kevlar noir leffrayait à moitié mais, sa fermeté ne lui laissa aucun choix. Elle agrippa sa guitare, rangea son flingue et regarda lhomme. Il la jaugea et après un rapide coup dil, sans un mot, la pris et la mis sur son épaule tel un sac de linge sale, la guitare en bandoulière et son arme dans lautre main. Il traversa le couloir en ne prenant pas soin denjamber les cadavres quil avait semé à peine quelques minutes plus tôt. Elle ferma les yeux et, elle pensa quelle pourrait de toute façons séchapper plus tard, le tout étant de ne pas se faire chopper par les City cops pour le moment. Et apparemment, Il était son unique chance de sortir de là entière et avec sa guitare.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique